Creusois d’origine, passionné de course à pied et fervent défenseur des loisirs en tant que support d’inclusion… N’en jetez plus ! Nous avons trouvé LA bonne équation, le cocktail agité avec Bertrand, nouveau responsable territorial du DAHLIR, dans le Puy-de-Dôme !
Bonjour Bertrand ! D’où viens tu et qu’est ce qui t’amènes au sein de l’association DAHLIR ?
Je suis éducateur spécialisé de formation. Durant une quinzaine d’années, j’ai exercé mes missions dans la protection de l’enfance.
De par mes appétences, le support “activité sportive, loisirs” a souvent constitué un très bon moyen pour créer une relation de confiance et de proximité avec les jeunes que j’ai rencontrés.
C’est un support qui a imprégné de manière forte mes pratiques d’éducateur spécialisé.
Je suis arrivé au sein de l’association DAHLIR le 4 novembre 2019. C’est une date assez marquante puisqu’elle correspond également au déménagement de l’antenne du Puy-de-Dôme, dans de nouveaux locaux. On part sur de nouvelles bases, pour se découvrir dans un lieu nouveau, avec une équipe qui se reforme. En amont, j’ai eu la chance d’avoir des temps d’échange précieux avec Anaïs qui occupait ce poste avant moi et est désormais présente sur l’antenne du DAHLIR dans la Loire.
Parle nous de ton quotidien, de tes missions en tant que Responsable Territorial du DAHLIR dans le Puy-de-Dôme ?
J’assure des missions diverses, à plusieurs niveaux.
- La première étant la coordination de l’équipe de salariés dans le Puy-de-Dôme. Mon rôle est d’être à la fois facilitateur et m’assurer que chacun puisse travailler dans de bonnes conditions. À ceci près que l’équipe est constituée de Fanny qui intervient à mi-temps sur le secteur d’Issoire, Mamadou qui arrive sur une nouvelle mission dans les Quartiers Prioritaires de la ville ; Karen, Marion et Claire qui sont plus “aguerries” dans leurs missions. Et puis, nous cohabitons avec des missions régionales : celles de Claire et Carine. Cela amène une dynamique intéressante dans la construction des actions du territoire et en termes de projection.
- La seconde partie de mes missions est la coordination du DAPAP dans le Puy-de-Dôme. C’est une thématique de je maîtrise moins, de par mon expérience dans le champ du médico-social. Toutefois, j’ai la chance de pouvoir facilement interpeller Anaïs et les autres membres de l’équipe en Auvergne.
- L’un des volets qui constitue ma mission est bien-sûr l’accompagnement des personnes. Cela m’aide énormément dans mon rôle de responsable territorial. J’ai besoin de m’imprégner de ce qu’est un accompagnement DAHLIR, afin de pouvoir en être l’ambassadeur. Avoir ce pied sur le terrain permet également d’alimenter la dynamique partenariale. Il faut le vivre, car le DAHLIR est évolutif. C’est une association dynamique et jeune. Si l’on est déconnecté du terrain, on ne peut pas être pertinent sur la phase partenariat et développement qui constitue l’autre volet de ma mission.
D’autre part, cette proximité avec les personnes que l’on accompagne fait partie de mon ADN en tant qu’éducateur spécialisé. Je mesure pleinement la pertinence de ce qui est proposé, la façon dont cela peut résonner auprès des personnes. C’est hyper intéressant à activer et à développer !
- Enfin, je m’assure de la bonne dynamique et du développement des partenariats sur le territoire. C’est un exercice qui nécessite d’avoir en tête les 3 axes du dispositif : Handicap, Insertion et Santé. Mais surtout l’intention d’anticiper et être en capacité de s’adapter extrêmement vite à l’actualité et la réalité du terrain.
Mais c’est ce qui constitue aussi l’attrait de ce poste et donne à voir la dynamique positive de l’association.
D’après toi, quelles seraient les trois forces du DAHLIR ?
- Tout d’abord, la routine n’existe pas au DAHLIR !
- Il y a toujours de l’espace pour la capacité d’inventer.
- Enfin, l’objet en lui-même : l’accompagnement du DAHLIR. L’approche humaniste qui est véhiculée, au sens noble du terme.
J’apprends beaucoup sur moi grâce à ces nouvelles fonctions. Cela me permet de sortir de ma zone de confort professionnelle.
Un petit mot sur l’équipe du DAHLIR ?
Alors là, ça a été une petite révolution pour moi ! Malgré les distances physiques entre les différentes antennes de l’association, on ressent une grande proximité entre les membres de l’équipe. Une intention d’aller les uns vers les autres, de faire vivre cette équipe, avec des outils que je m’approprie au fur et à mesure.
Cela m’ouvre sur une façon de fonctionner différente, avec une intention portée jusqu’à entretenir le lien avec les membres du Conseil d’Administration et les bénévoles. C’est fondamental dans la structure du DAHLIR et j’apprécie ça.
C’est décloisonné et vivant !
L’identité associative est bien installée. Nous avons des personnalités, des formations différentes et cela constitue une richesse et une vraie capacité d’ouverture.
Chacun a sa place et la possibilité de s’exprimer. Une confiance importante est donnée à la mission de responsable territorial, avec une capacité à pouvoir inventer, expérimenter qui est assez riche !