Témoignages | DAHLIR

Le DAHLIR est arrivé dans la Drôme !

Publié le 16 août 2022

Le DAHLIR est arrivé dans la Drôme !

Depuis le mois de mai, le DAHLIR est arrivé dans un nouveau département : la Drôme. Hugo Rivet-Rodriguez, premier chargé d’accompagnement et coordinateur du DAHLIR Insertion sur le département, nous parle des premiers mois d’implantation.

Comment est arrivé le DAHLIR dans la Drôme ?

Le DAHLIR était déjà présent dans 8 départements sur l’Auvergne-Rhône-Alpes et la région PACA. Les différents dispositifs se sont implantés progressivement sur les autres territoires, puis dans la Drôme. Tout est parti, comme toujours avec le DAHLIR, d’une demande terrain, par les institutions du département. Après une année de diagnostic, le dispositif Insertion a été lancé il y a quelques mois. C’est le seul dispositif présent pour l’instant.

Quels ont été les partenaires de cette implantation ?

D’abord, cela s’est fait via la Direction Départementale de l’Emploi, du Travail et des Solidarités (DDETS). Ensuite, de nombreux partenaires plus locaux facilitent l’implantation, comme la ville de Valence qui nous soutient et nous aide à trouver de nouveaux partenaires.

Sur le terrain, comment se passe l’arrivée du DAHLIR ? Comment avez-vous procédé ?

Dès mon arrivée, avec Claire Cordelette (Fonction support nationale DAHLIR Insertion), nous sommes allés à la rencontre de futurs partenaires, qui étaient intéressés par les actions du DAHLIR. Nous avons rencontré de nombreuses structures actrices de l’insertion sur le département, comme les CHRS (Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale). Il était primordial de commencer par cette étape de rencontre car le développement d’un réseau partenarial est particulièrement important pour pouvoir repérer plus facilement les besoins et problématiques, mais aussi pour la mise en place de futures séances d’activités physiques. Ces séances, qui correspondent à la phase I de notre accompagnement, permettent aux bénéficiaires de se remettre en mouvement et de découvrir des activités. C’est une transition souvent nécessaire avant d’envisager un accompagnement vers un club ou en association.

A côté de cela, nous avons pu participer à des actions collectives organisées par les structures de l’insertion et rencontrer des publics avec lesquels nous allons travailler par la suite.

Quelles sont les premiers partenaires que vous avez rencontrés ?

Nous avons d’abord rencontré plusieurs CHRS : le CHRS la Forêt à Valence et le CHRS La Trame à Bourg-de-Péage, portés par l’ANEF et le CHRS l’Entraide à Montélimar, porté le Diaconat Protestant.
Nous avons aussi été en contact avec d’autres associations comme les Restos du Cœur et le Wake Up Café de Valence, mais aussi l’HUDA (le service d’Hébergement Urgence des Demandeurs d’Asile).
Enfin, nous sommes en relation avec le CDOS (Comité Départemental Olympique et Sportif) du département afin de mettre en place des futures passerelles entre leurs programmes pour les personnes ayant des problématiques de santé et notre dispositif Insertion.

Quelle est l’étape suivante maintenant ?

Il est important de pérenniser ces partenariats avec la signature de conventions. Ensuite, nous pourrons lancer les premières séances d’activités physiques, fin août ou début septembre. Nous pensons notamment réaliser des séances mutualisées entre les structures et les publics sur Valence. Les structures sont favorables à cette mutualisation et cela permettrait à leurs bénéficiaires de rencontrer d’autres personnes, dans un cadre différent.

Avez-vous rencontré des difficultés pendant l’implantation ?

Honnêtement, pas vraiment. Le diagnostic réalisé par le DAHLIR en amont de l’essaimage et le fait de partir d’une demande terrain facilitent les choses. Lors des rencontres avec les potentiels partenaires, tous étaient convaincus de ce que peut apporter notre dispositif, et sont très motivés à l’idée de travailler avec nous.

Les seules difficultés que l’on pourrait avoir seraient pour l’obtention de créneaux dans les gymnases des villes pour l’organisation des séances.


Propos recueillis par Pierre Boccon