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À la rencontre d’Angélique, accompagnée par le dispositif DAHLIR Insertion

Publié le 6 juillet 2020

À la rencontre d’Angélique, accompagnée par le dispositif DAHLIR Insertion

“Lorsqu’on est entouré de bonnes personnes, on se sent valorisé et cela donne envie d’avancer et ne rien lâcher !”

Angélique est l’une des participantes du dispositif d’insertion professionnelle “Graines d’Avenir”, à Issoire. Un premier pas qui lui a permis de retrouver confiance en elle, mais aussi remporter des petites victoires au quotidien.

Chaque semaine, dans le cadre du dispositif Graines d’Avenir, Angélique a également pris part aux séances d’activités physiques adaptées proposées par la chargée d’accompagnement DAHLIR.

Que représente l’activité physique pour toi aujourd’hui ?

“Sans les séances d’activité proposées par le DAHLIR le vendredi, je n’aurais pas réussi à conserver mon travail actuel.

Je me suis rendue compte que c’était notamment ce qui me faisait défaut dans les activités professionnelles que j’occupais auparavant. Je ne parvenais pas à les garder du fait des difficultés liées à mon état physique. Mon corps n’était pas habitué à l’effort.

Aujourd’hui, je tiens bon ! Au mois d’août, cela fera un an que j’occupe un poste de vacataire au sein de la mairie d’Issoire.

Et l’activité physique, c’est tous les jours pour moi ! Je marche et prends l’escalier le plus souvent possible afin de me déplacer. Je ressens toujours des douleurs musculaires, mais j’ai une meilleure condition physique !

De manière globale, l’accompagnement de Graines d’Avenir, du DAHLIR et de l’association CLE m’a propulsé et me permet aujourd’hui de me sentir bien physiquement, mentalement et socialement !”

Peux-tu décrire ton parcours ?

“La première fois que j’ai entendu parler du dispositif Graines d’Avenir, c’était lors d’un échange avec l’assistante sociale de secteur. Elle m’a conseillée d’y participer, notamment en raison de ma situation : je vis seule, avec mes deux enfants.

Il y a quelques temps encore, je ne prenais absolument pas soin de moi, j’étais renfermée. Il m’arrivait d’avoir des crises d’angoisse, de peur. Je n’avais pas du tout confiance en moi.

Lorsque j’ai commencé à me rendre aux ateliers proposés par Graines d’Avenir, j’étais assez méfiante et j’ai mis du temps à m’adapter. Petit à petit, je me suis habituée. Mais c’est surtout Nadège Boyer, monitrice-éducatrice du dispositif qui m’a tirée vers le haut.

Elle m’a aidé à révéler le talent qui est en moi. J’aime beaucoup les activités manuelles et créatives. C’est ainsi que j’ai réalisé une peinture murale pour le local de Graines d’Avenir.

De nombreuses personnes m’ont complimenté. Cette reconnaissance a été difficile à appréhender au départ…

À peu près dans le même temps, j’ai commencé à participer aux séances hebdomadaires d’activités physiques proposées par le DAHLIR. Au départ, cela a été un calvaire pour moi et je faisais tout pour éviter de m’y rendre. Je me trouvais des excuses.

Mais ni Nadège, ni la chargée d’accompagnement DAHLIR ne m’ont lâchée. Je me suis sentie soutenue et j’ai réalisé que cela faisait du bien à mon corps.

Cela a été d’autant plus flagrant lorsque j’ai participé pour la première fois à l’événement “Courir pour un enfant” à Issoire. Les progrès étaient là, je me suis étonnée ! Je me suis sentie fière de moi.

C’est ainsi que cela s’est déclenché : j’ai pris de plus en plus de plaisir à venir aux séances d’activités du DAHLIR.

En parallèle, la chargée d’accompagnement DAHLIR m’a orienté vers une association pour pratiquer le “ballon-souplesse”. C’était rassurant pour moi qu’elle m’accompagne dans cette démarche !

Puis j’ai trouvé un travail au sein de la Mairie d’Issoire.

En étant entourée des bonnes personnes, on se sent valorisée. Mon entourage a remarqué que j’étais plus épanouie.

Mentalement, je me sens plus forte, plus fonceuse, je ne lâche pas !”

Quel conseil aimerais-tu partager avec des gens qui vivent aujourd’hui des difficultés ?

“Il y a toujours une main tendue. Il faut savoir la prendre et le faire pour soi, sans se soucier du “qu’en dira-t-on ?”. L’essentiel est d’aller de l’avant pour soi et non pour les autres !”


Propos recueillis par Carine Bonnal