Témoignages | DAHLIR

Un mécénat de compétences marquant pour Sylvie

Publié le 22 octobre 2024

Un mécénat de compétences marquant pour Sylvie

Depuis un peu plus d’an et demi, Sylvie travaille au sein de notre association dans le cadre d’un mécénat de compétences, après une longue carrière au sein de la BNP Paribas. Avant de partir à la retraite dans quelques mois, elle nous raconte son expérience.

Peux-tu nous raconter ton parcours avant ton arrivée dans l’association ?

C’est assez simple ! Depuis 1984, je travaillais à la BNP Paribas ! Cela ne me rajeunit pas… A la BNP Paribas, j’ai principalement eu des missions administratives et commerciales, en lien avec le diplôme de commerce que j’avais obtenu auparavant.

 

Qu’est-ce qui t’a poussé à faire ce mécénat de compétences ?

Depuis longtemps, je suis très engagé dans le milieu associatif. Je trouvais que c’était une manière sympa de finir ma carrière de manière plus allégée, tout en découvrant de nouvelles choses, un nouvel environnement, une nouvelle façon de travailler…

 

Pourquoi avoir choisi le DAHLIR ?

J’ai connu le DAHLIR quelques années plus tôt, en tant que trésorière d’une association à Monistrol (Fitness Energy Monistrol).

Le DAHLIR nous a alors contactés pour l’accompagnement d’une jeune fille en situation de handicap dans le club. Nous l’avons accueilli, et j’ai pu partager des cours avec elle pendant plusieurs années. Depuis, j’ai toujours eu envie de finir ma carrière au sein de l’association, convaincue par la cause qu’elle défend et la bonne impression qu’elle m’avait laissée.

C’est ce qui m’a poussée à candidater spontanément et a monté mon dossier toute seule !

 

Est-ce que tu regrettes ta décision ?

Pas du tout ! Bon à part les trois premières semaines peut-être. J’ai été très bien accueilli, mais je ne savais rien faire et je me sentais perdue ! Mais je suis vite adaptée, et tout se passe très bien maintenant.

 

Quels sont ton rôle et tes missions au sein de l’association ?

Depuis mon arrivée, je suis au soutien du pôle administratif de l’association. Je les aide dans leurs tâches quotidiennes. Puis j’ai eu de nouvelles missions, la réservation de voyages par exemple, ou de la gestion bancaire pour certains dispositifs. Je suis aussi beaucoup au standard, où je réponds aux appels que l’on peut recevoir de l’extérieur. C’est une chose que j’apprécie particulièrement, car j’adore échanger avec les gens. Enfin, j’ai aussi quelques missions de gestion RH.

 

Qu’est-ce que tu as retiré de cette expérience ?

Travailler ici m’a permis de découvrir autre chose, une autre manière de travailler. Au niveau humain surtout. J’ai rencontré plein de nouvelles personnes, notamment pendant les séminaires. Et tout le monde est à l’écoute. On peut plus échanger, discuter des décisions à prendre etc. Je pense que le milieu associatif aide dans cet aspect. J’ai aussi fait plein de nouvelles choses que je ne faisais pas avant !

 

Que pensais-tu du DAHLIR avant de venir ? Et maintenant ?

Je connaissais certaines fonctions du DAHLIR, l’accompagnement des personnes en situation de handicap notamment. Mais quand je suis arrivé, j’ai découvert que c’était bien plus vaste, avec de nombreux dispositifs !

Comme je le pensais, j’ai découvert une équipe très accessible au niveau humain, avec laquelle on a pu beaucoup échanger. Et comme j’ai vraiment apprécié mon expérience, je vais continuer à m’investir pour l’association, mais cette fois en tant que bénévole !

 

Que conseillerais-tu aux personnes intéressées par le mécénat de compétences ?

Qu’il faut y aller à 100% ! C’est une expérience très enrichissante. J’avais une vie assez facile à la BNP Paribas à la fin. Le début ici a été plus difficile. Mais après, c’était très bien et très enrichissant.

Donc allez-y, lancez-vous !

 

Un dernier mot pour les collègues ?

Merci ! A votre contact, je me suis enrichie de plein de choses, et j’ai rencontré un monde que je ne connaissais pas vraiment. C’est signe d’une grande ouverture d’esprit !

 


Propos recueillis par Pierre Boccon